PhiloCité a été créée en 2006 par des enseignants et chercheurs en philosophie issus de l'Université de Liège partageant le désir de promouvoir la pensée et le débat critiques dans l'espace public. Elle s'est initialement posée comme une université populaire soucieuse de diversifier les activités philosophiques (conférences-débats, cours, discussions à visée philosophique, exercices et jeux philosophiques, coaching d'étudiants, etc.). En 2010, PhiloCité est devenue une asbl et est reconnue par la CFWB comme organisation de jeunesse depuis le 1er janvier 2013.

L'association s'adresse à des publics variés : enfants, adolescents, adultes. Elle entend diffuser largement les outils philosophiques susceptibles de donner prise sur le monde. Elle privilégie les publics défavoriser en développant particulièrement des ateliers philo dans les écoles en ZEP.

Pour ce faire, PhiloCité propose principalement quatre pôles d'activités :

1) Les ateliers de philosophie. Ils visent à exercer le jugement critique, l'écoute, l'argumentation et la capacité réflexive.
2) Les formations à l'animation. Leur objectif est de permettre aux enseignants, éducateurs, bibliothécaires et autres animateurs d'acquérir les instruments utiles à l'encadrement d'une discussion philosophique rigoureuse et inventive.
3) La recherche. PhiloCité propose un laboratoire de recherche interdisciplinaire qui accompagne les ateliers de philosophie et réfléchit plus largement aux questions politiques et philosophiques autour de l'éducation.
4)L'expertise critique. à€ la demande d'individus ou de collectivités, PhiloCité intervient là où les pratiques posent question. Sous forme de conférences ou par le biais d'une discussion encadrée, il s'agit d'alimenter et de stimuler la réflexion en commun.

Ces quatre pôles se nourrissent réciproquement et ont des enjeux analogues :

1) Enjeux philosophiques. Développer la dimension pratique de la philosophie, envisagée avant tout comme un outil de développement d'aptitudes au jugement critique et à la vie communautaire.
2) Enjeux socio-politiques. Inscrire la pratique de la philosophie dans le tissu social, comme outil d'émancipation permettant à chacun d'éprouver sa propre puissance de penser, sa capacité d'agir en commun et, dès lors, son aptitude à développer une citoyenneté active.
3) Enjeux épistémologiques. Rendre poreuses les frontières entre disciplines et professions en promouvant une collaboration effective autour des questions d'éducation.