Le 25 novembre, mobilisons-nous !

Les violences faites aux femmes : y mettre fin

Saviez-vous qu’1 femme sur 3 est un jour victime de violences physiques dans le monde ? Chaque année, le 25 novembre, les Nations Unies appellent à la mobilisation mondiale pour mettre fin à ce fléau.

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La violence faites aux femmes comprend différentes formes – sexuelle, physique, psychologique – et touche le monde entier. Elle trouve son origine dans les inégalités auxquelles les femmes et les filles font face toute leur vie, de l’enfance à la vieillesse. C’est l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde, avec des effets dévastateurs sur la vie des femmes, leur communauté et la société en général. 

Des statistiques inquiétantes

Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une femme est tuée toutes les 11 minutes par son partenaire intime ou un membre de sa famille. Aux États-Unis, une femme est battue toutes les 15 secondes, en Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes, au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint... Les sévices et tortures infligés par des hommes à des millions de femmes sont bien réels et la une des journaux nous rappelle, chaque jour, l'urgence de mettre fin à ces violences.

Un enjeu de santé publique

Les violences à l’égard des femmes,  principalement conjugales et sexuelles, ont de nombreuses conséquences sur la santé psychologique, physique, sexuelle et procréative des femmes. Parmi les conséquences, on retrouve notamment :

  • la mort ou le suicide dans les cas les plus extrêmes
  • les traumatismes et l’état de stress post-traumatique
  • les grossesses non désirées
  • les problèmes de santé, dont les infections sexuellement transmissibles 
  • les dépressions

Par ailleurs, les violences conjugales lors de la grossesse risquent de mener à une fausse couche, à la naissance d’un enfant mort-né ou encore d’un, une prématuré·e. Selon une analyse menée par l’OMS, les femmes ayant subi de la violence au sein du couple ont 2 fois plus de chances de rencontrer des problèmes de dépression ou d’alcoolisme. Les enfants sont également témoins des violences familiales et risquent de faire face à des troubles comportementaux et émotionnels.

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Les violences sexistes, une priorité belge

La lutte contre les violences basées sur le genre est depuis des années une priorité de notre politique étrangère mais aussi nationale. L’objectif : éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes basée sur le genre, et de ce fait, renforcer l’égalité femmes-hommes dans tous les milieux. 

De nombreuses associations veulent changer les choses et aider les femmes dans ce combat, pour n’en citer quelques-unes :

  • Woman’Dō, centre de planning familial, est spécialisé dans l’accompagnement post-traumatique de femmes exilées en séjour précaire ayant fui des violences.
  • Lobby européen des femmes a pour mission d’œuvrer pour réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes, de promouvoir les droits des femmes dans les sphères publiques et privées, et d’éradiquer toutes les formes de violence masculine envers les femmes.
  • La Maison Maternelle du Brabant Wallon[SL1]  accueille des femmes enceintes et des mamans seules avec leurs enfants, qui fuient une situation de violence intrafamiliale devenue insupportable et/ou vivent une situation de détresse sociale.
  • Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales propose un accompagnement spécialisé à toute personne concernée par les violences conjugales et/ou intrafamiliales (femmes majoritairement) venant de tous les milieux sociaux, culturels, professionnels et philosophiques.
  • Caravane pour la paix et la solidarité est une association socioculturelle qui lutte contre toutes formes de violences à l'encontre des femmes et vise à soutenir les femmes migrantes.
  • Chèvrefeuille est une maison d'accueil pour femmes en situation de précarité accompagnées de leur(s) enfant(s) de moins de 7 ans.

Le saviez-vous ?

Le 25 novembre a été choisi par l'ONU en 1999 comme Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes , en mémoire des sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants. Ce dimanche 24 novembre, à 14h à Bruxelles, aura lieu la marche nationale annuelle de lutte contre les violences basées sur le genre, la-dite Marche MIRABAL.

 

Call to action

Sur because.eu, retrouvez une série d’associations qui luttent contre toute forme de violence envers les femmes.

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